AP Plongée

AP Plongée
www.ap-plongee.fr

dimanche 28 septembre 2014

eLearning PADI

Apprenez où vous voulez, quand vous voulez !

Vous ne souhaitez pas, ou vous n'avez pas le temps de vous plonger dans un bouquin... l'eLerning™ de PADI est fait pour vous. Vous apprenez où vous voulez, quand vous le voulez, à votre rythme en complétant la partie théorique en ligne. Le programme eLearning™ vous permet d’interrompre et reprendre la formation comme vous le souhaitez. Vous avez la possibilité de compléter les évaluations théoriques à votre propre rythme. Vous disposez de 12 mois pour reprendre le cours et le terminer.
Si une pause significative est observée, le système eLearning™ vous envoie un e-mail de rappel et vous encourage à reprendre. A la fin des chapitres, vous pouvez imprimer votre rapport eLearning et me le remettre (ou à n'importe quel autre centre PADI)  pour commencer la phase suivante de votre aventure sous-marine.
Le PADI eLearning™ vous garantit d'avoir une version toujours à jour grâce à votre accès illimité au manuel PADI Open Water Diver en ligne. Pour utiliser le eLearning™, c'est ici.

vendredi 26 septembre 2014

La dissociation buco-nasale, ou l'art de dissocier sa respiration

Avant d’arriver au tuba enchanté, masque à l’envers & tuba en bouche, il existe des méthodes plus "douces".

On commence par s'habituer à rester à l'air libre nez bouché, avec le masque en position. Ensuite on ajoute un peu d'eau dans le masque.
Puis avec des lunettes de natation, qui laisse le nez libre, on ajoute le tuba et l’on inspire et expire par la bouche en statique puis avec un déplacement lent en surface.
Toujours avec des lunettes de natation et le tuba on inspire par la bouche et expire par le nez, en statique puis avec un déplacement lent en surface.
Si l’on a envie de sortir la tête de l’eau, on se pince le nez, tout en continuant l’exercice, on se concentre et on enlève progressivement les doigts.
Une fois que l’on maitrise un peu mieux la dissociation bucco-nasale, on augmente la vitesse du palmage de manière à ne plus se concentrer sur sa respiration, et enfin on retire les lunettes.
Il est possible d'utiliser un détendeur plutôt qu'un tuba, certaines personnes préfèrent.

Je reste à votre disposition pour un cours particulier. Contactez-moi ici !

jeudi 25 septembre 2014

F.O.P.

Article publié avec l'aimable autorisation de theheart.org/Edition Française



Dr Gérald Phan

FOP et plongée sous-marine : que dire à vos patients ?
1 août 2005 Pascale Solère

Levallois Perret - France. Un quart à un tiers de la population générale présenterait un foramen ovale perméable (FOP) [1]. Un quart des plongeurs plonge donc probablement avec un FOP sans faire nécessairement d'accidents. Les accidents de décompression restent en effet rares, de l'ordre de 3,5 cas/10.000 plongées. Pourquoi ? "Parce que le FOP ne crée pas le risque, il l'accroît seulement, explique le Dr Gérald Phan, cardiologue (Levallois-Perret et hôpital Bichat-Paris) et médecin fédéral FFESSM*. Le cardiologue doit néanmoins peser les contre-indications cardiologiques à la plongée."
*Fédération Française d'Études et de Sports Sous-Marins.

Les contre-indications cardiaques légales: insuffisance cardiaque et/ou traitement par bêtabloquants.
La plongée sous-marine exerce des contraintes cardiaques (cf encadré 1). Dans la plupart des cas, l'interrogatoire, un bilan standard et un test d'effort suffisent à dépister et éliminer une pathologie cardiaque contre-indiquant cet exercice. Sachant que seules l'insuffisance cardiaque et, en France, le traitement par bêtabloquant, contre indiquent légalement la plongée sous marine.
Ce qui signifie tout de même que les coronariens stables, classiquement sous bêtabloquants, sont donc « interdits » de plongée en France : une disposition légale motivée par le risque de bradycardie et la limitation d'effort qui en résulte.
"Pourtant, en prise continue, la limitation d'effort est réduite et le risque de bradycardie limité en plongée bouteille, contrairement à ce qui se passe en apnée. Les coronariens pourraient donc à l'avenir être autorisés à plonger - des discussions sont en cours - à condition toutefois, souligne le Dr Phan, de limiter les efforts, d'exclure les grands bradycardes, ceux présentant une ischémie résiduelle ou même une grosse cicatrice d'infarctus (risque de trouble du rythme).
Quant aux valvulaires, la décision dépend de la tolérance de la cardiopathie. Est elle capable d'encaisser la surcharge de pression et de volume due à l'immersion, au froid, à l'effort physique ? Une échocardiographie avec test d'effort s'impose alors. En absence de normes officielles, un expert américain (Bove, Duke University) a proposé de se limiter aux valvulaires capables de faire plus de 13 METs* à l'épreuve d'effort.
*MET : Equivalent Métabolique : calories brûlées/minute au repos

Encadré 1
Plongée et cœur : physiopathologie
-L'immersion (même dans le bain) entraîne une redistribution considérable du volume sanguin circulant au profit du volume sanguin central et une augmentation de tous les volumes cardiaques.
- Le froid induit une vasoconstriction périphérique
-- qui augmente encore cette redistribution et les contraintes cardiaques
-- à laquelle s'ajoute une bradycardie réflexe, maximale dans les 30 premières secondes.
-La pression joue faiblement en plongée " sportive " à moins de 40 mètres (bradycardie augmentée au-delà).
- En revanche la décompression lors de la remontée et le relargage d'azote associé sont à l'origine d'accidents de décompression (ADD), potentiellement graves, dont 80% surviennent dans l'heure qui suit la sortie de l'eau.

Pour connaître l'ensemble des contre-indications à la « Plongée en scaphandre » ou remplir un certificat de non contre-indication à la pratique de ce sport, aller sur le site de la FFESSM ou télécharger le pdf.
Lien vers : Contre indications fédérales
Décompression normale et pathologique
En décompression normale, l'azote dissout dans les tissus repasse dans le sang générant des micros bulles normalement éliminées lors du passage dans le poumon.
Si la décompression se fait mal
- remontée trop rapide ou état physiologique (fatigue, déshydratation…) dans lequel l'élimination d'azote est réduite
- les bulles d'azote seront plus volumineuses et/ou plus nombreuses.
Elles peuvent alors :
- dilacérer localement les tissus, en particulier au niveau des muscles (augmentation des CPK) et des tendons à l'origine des douleurs post-plongée : accidents bénins de type I (douleurs, prurit, gonflements cutanés et ostéo-articulaires).
- bloquer un plexus veineux qui, s'il est médullaire, est à l'origine des accidents neurologiques médullaires, de loin les plus graves
- dépasser la capacité de filtrage du poumon et arriver au cœur, entraînant un risque d'embolie gazeuse artérielle à l'origine d'accidents essentiellement :
- vestibulaires, toujours réversibles en termes de symptômes (via la compensation par l'autre oreille)
- ischémiques cérébraux ; transitoires ou pas, selon le délai de mise en route du traitement par caisson hyperbare. C'est à ce niveau que la présence d'un shunt de type FOP majorerait le risque d'accident de décompression.

FOP et accidents de décompression : un risque multiplié par 2 à 5 selon les études
La barre des 30 mètres- Aux États-Unis, on enregistre moins d'accidents neurologiques qu'en France mais en revanche plus d'accidents coronariens. Parce que les Anglo-saxons restent généralement en deçà de la barre des 30 mètres et qu'au-delà, le risque croît nettement comme en témoignent les statistiques d'accidents.
Faut il dépister les FOP ? « Non, pas en plongée sportive …car le risque absolu d'accident de décompression est faible, … » Dr G Phan (Levallois-Perret)
Plusieurs études cas-témoins ont mis en évidence une relation entre FOP et accidents de décompression (ADD), en particulier de siège cérébral ou vestibulaire. L'étude publiée par Bove en 1998 retrouvait 43% de FOP à l'échocardiographie transthoracique lors d'accident et 46% pour les seuls accidents de type II par comparaison aux 28% de FOP des témoins appariés [2]. Germonpré la même année mettait en évidence une augmentation significative des accidents cérébraux en présence de FOP à l'échocardiographie transoesophagienne (cf tableau 1), quelle que soit la taille du shunt. En revanche il ne retrouvait pas de différences significatives en termes d'accident médullaire [3].

Une étude Suisse a par ailleurs rapporté une augmentation des lésions cérébrales de la substance blanche chez les plongeurs porteurs d'un FOP, à l'IRM, par comparaison à des plongeurs témoins et des non-plongeurs avec ou sans FOP [4]. Très critiquée du point de vue de l'imagerie par les neurologues, cette étude cas-témoin prêche pour un risque relatif de lésions cérébrales multiplié par 4,5 à 5 en cas de FOP chez les plongeurs. Mais d'après une étude récente [5], ce surrisque ne serait significatif que pour des FOP de taille moyenne ou grande.

En pratique

heartwire : Faut il dépister les FOP chez les plongeurs ?
Dr Gérald Phan : Non, pas en plongée sportive donc hors plongée à grande profondeur. Car le risque absolu d'accident de décompression est faible, même en cas de FOP, les tables de décompression ayant été validées sur une population dont près d'un quart avait un FOP… Il est en revanche plus difficile de refuser ce dépistage à un patient demandeur. Il faut par ailleurs y penser après un accident « typique » de type vestibulaire ou cérébral hémisphérique, survenant dans la demi-heure après la sortie de l'eau et favorisé par une manœuvre de Valsalva à la remontée ou au retour en surface. La découverte d'un FOP après un premier accident contre-indique la reprise de la plongée.

heartwire: Que conseiller à un plongeur porteur d'un FOP ?
Dr G. Phan : Il faut avant tout l'informer du surrisque d'accident de décompression et conseiller l'arrêt de la plongée. Et si le patient décide de continuer néanmoins à plonger, expliciter les procédures qui permettent de réduire le nombre de bulles et donc le risque d'accident.
-limiter la profondeur (pas plus de 25-30 mètres), le temps passé au fond, et le nombre de plongées (pas plus d'une/jour)
- remonter lentement en respectant strictement les tables de décompression, ralentir dans les 10 derniers mètres en ajoutant un palier systématique (3 minutes à 3 mètres ou 5 minutes à 5 mètres) tout en maintenant une activité modérée au palier (pour favoriser l'élimination d'azote)
- augmenter l'apport en oxygène au palier ou en surface : oxygène pur au palier, plongée au Nitrox, mélange 30/70, plus riche en O2 que l'air comprimé (20/80)
- éviter les surpressions dans la cavité cardiaque droite donc PAS de MANŒUVRE DE VALSALVA (utilisée pour équilibrer l'oreille moyenne), pas d'effort pour aller à la selle après la plongée et limitation des efforts physiques à la sortie de l'eau (se faire hisser sur le bateau, ne pas porter les bouteilles …)

heartwire : Comment voyez vous l'avenir ?
Dr G. Phan : Aujourd'hui nombre de données nous manquent. Mais l'étude prospective de détection des FOP chez les plongeurs n'ayant pas fait d'accident (Divers Alert Network Europe), en cours, va nous donner une idée du risque absolu d'accident de décompression chez les plongeurs ayant un FOP. Il faut néanmoins souligner que la fermeture d'un FOP n'est envisageable que dans un nombre restreint de cas, notamment chez les plongeurs professionnels ayant fait un accident attribuable au FOP. D'autant que l'on ne sait pas aujourd'hui dans quelle mesure la fermeture d'un FOP est protectrice, d'une part. Que cette procédure n'est pas dénuée de risques, d'autre part.

Références
1. Bove A. in Fitness to dive 34th UHMS workshop; 31-35 Bennett
2. Elliott The physiology and medicine of diving. Saunders ed. London 1993.
3. Germonpre P, Dendale P, Unger P et al. Patent foramen ovale and decompression sickness in sports divers.J Appl Physiol 1998 ; 84 : 1622-1626.
4. Schwerzmann M et coll. Relation between directly detected patent foramen ovale and ischemic brain lesions in sports divers. Ann Int Med 2001;134:21-24.
5. Torti SR et al : Risk of decompression illness among 230 divers in relation to the presence and size of patent foramen ovale . Eur Heart J 2004 ; 25, 1014-1020.

mercredi 24 septembre 2014

L'entretien de votre détendeur

Il est important de rincer votre détendeur à l'eau douce après chaque plongée, cependant il faut faire attention à ne pas introduire d'eau à l'intérieur. Pour cela, assurez-vous que le bouchon de protection est bien sec avant de le remettre en place. De même il ne faut pas appuyer sur le bouton de purge. Il est conseillé de faire réviser votre détendeur une fois au moins par an chez un revendeur agréé par la marque. Ne faites pas de réparation par vous-même

Lors de la période "d'hivernage", ne stockez pas votre détendeur avec le bouchon et ne le suspendez pas par le flexible. Entreposez-le dans un endroit sec.

Je reste à votre disposition afin de vous conseiller. Je vous conseille également le cours PADI de spécialiste en équipement de plongée.

mardi 23 septembre 2014

L'entretien de votre gilet stabilisateur

Après la plongée, pensez à vider votre gilet stabilisateur de l'eau qui s'y trouve. Rincez bien l'extérieur, mais également l'intérieur. Avant un long stockage, rincez l'intérieur avec de l'eau tiède.
Remplisez votre stab avec au moins un tiers d'eau, gonflez la et bien secouer. Retourner votre gilet et appuyer un peu sur le bouton de purge lente afin de le rincer, et manoeuvrer toute les purges.
Faites sécher votre gilet stabilisateur complétement gonflé. Il est préférable de le stocker dans un endroit sec et aéré avec une des purges rapides ouverte.

Je reste à votre disposition afin de vous conseiller. Je vous conseille également le cours PADI de spécialiste en équipement de plongée.

lundi 22 septembre 2014

Apprendre le massage cardiaque au rythme du disco : staying alive !..


Article publié avec l'aimable autorisation de theheart.org/Edition Française
DEC 16, 2011 Dr Isabelle Catala

Coventry, Grande-Bretagne — Ecouter de la musique dont le rythme est similaire à celui
recommandé pour le massage cardiaque externe (100 à 120 battements par minute, bpm) peut faciliter la réanimation en pré-hospitalier, selon une étude britannique et australienne [1]. Mais la partition ne fait pas tout : la formation est essentielle pour que le geste soit réalisé dans de bonnes conditions avec une dépression sternale optimale (50 à 60 mm) pour assurer une circulation sanguine.

100-120 compressions de 5 à 6 cm

Les recommandations pour le massage cardiaque ont été actualisées en 2010 par l'International Liaison Committee on Resuscitation : le rythme appliqué doit désormais s'établir à 100 par minutes au moins et la compression sternale doit être égale à un tiers de l'épaisseur du thorax, soit en moyenne 5 cm pour les adultes. Si ces indications semblent simples à enseigner et à réaliser, dans la pratique en pré-hospitalier pour les personnes qui ne disposent que d'une simple formation au secourisme, les gestes de réanimation cardiaque sont rarement effectués de façon optimale.

« Staying Alive » ou « That's The Way, I Like it »

Depuis 2005, différents travaux ont été menés pour favoriser l'apprentissage des gestes en y associant une musique connue utilisée comme moyen mnémotechnique pour maintenir le rythme idéal : « Staying Alive » des Bee Gees, « Nellie the elephant » une comptine pour enfants de Ralph Butler, « That's The Way, I Like It » de KC and the Sunshine Band….

D'autres, plus mécanistiques, ont préféré un métronome…

Globalement, chez des personnes du milieu hospitalier qui ont bénéficié d'une formation en
réanimation cardiaque, se souvenir de chansons dont le rythme est proche de celui des
recommandations, telle que « Staying Alive », améliore l'efficacité du geste. Mais pour les allergiques au disco, l'entrainement avec un métronome fait aussi bien.

Trois séquences de trois massages

Mais qu'en est-il pour les secouristes professionnels ou non dans un environnement tout-venant ? C'est ce qu'a cherché à savoir l'équipe du Pr Malcolm Woollard (Coventry, Grande-Bretagne) en proposant à 74 volontaires d'effectuer des massages cardiaques avec et sans musique au cours d'une conférence de sécurité civile en Australie. La majorité des participants étaient des ambulanciers, les autres se divisaient entre étudiants et professionnels de santé. La moitié d'entre eux avaient été formée au massage cardiaque au cours de l'année précédente.

Les participants ont pratiqué sur un mannequin trois séquences de trois massages cardiaques d'une durée d'une minute séparée par une minute de repos et réalisée soit en silence, soit en écoutant au casque « Archy Breaky Heart » de Billy Ray Cyrus (rythme 121 beats par minute, bpm), soit « Disco Science » de Mirwais (rythme 105 bpm).

Des compressions inadéquates

C'est ce dernier morceau qui a permis de tenir au mieux le rythme recommandé au cours des sessions de massage cardiaque puisque 82 % des participants qui l'entendaient ont effectué de 100 à 120 compressions par minutes, contre 65 % sans musique et 64 % avec « Archy Breaky Heart ».
Mais quels que soient la méthode et le rythme utilisés, près d'un secouriste sur deux n'effectuait pas la pression de compression idéale pour rétablir une circulation : 38 % en moyenne n'atteignait pas 5 cm et de 15 à 18 % dépassaient les 6 cm. Les auteurs notent en outre que la position des mains n'était pas idéale pour la moitié à deux tiers des volontaires.

Pour le Pr Woollard, « si l'on prend en compte à la fois le rythme, la position des mains et la pression de compression, écouter ou se remémorer de la musique n'est pas plus productif que de réanimer en silence ou avec un métronome, pour les secouristes en pré-hospitalier ». Mais il est toujours possible qu'en milieu hospitalier, chez des personnes qui sont bien formées aux techniques de massage cardiaque, se référer à une musique connue dont le rythme est proche de 105 bpm puisse représenter une aide ponctuelle dans ces moments difficiles.

Référence
1. Woollard M, Poposki J, McWhinnie B et coll. Achy breaky makey wakey heart ? A randomised crossover
trial of musical prompts. Emerg Med J doi:10.1136/emermed-2011-200187
Liens
• Arrêt cardiaque extrahospitalier : deux études confirment l'inutilité du bouche-à-bouche
[heartwire > Actualités; 19 août 2010]
• Arrêt cardiaque : masser plus et choquer moins c'est bien, mais pas suffisant
[heartwire > Actualités; 16 avril 2010]
• Arrêt cardiaque : une étude américaine confirme qu'il faut avant tout « masser, défibriller »
[heartwire > Actualités; 20 mars 2008]
• Le massage cardiaque : une question d'école en Grande-Bretagne
[heartwire > Actualités; 19 juin 2007]

Bien choisir son ordinateur

Il existe plusieurs types d’ordinateur : en bracelet, sous forme de montre, en console, qui gère le Nitrox, le Trimix, à gestion d’air par sonde, qui inclut une boussole, rétro éclairé ou non,… Bref il y en a pour tous les goûts, mais également pour tous les budgets, la fourchette allant d’un peu moins 200€ à plus de 1500€. Avant de vous lancer dans l’investissement d’un ordinateur de plongée, il faut faire votre profil.

Quel type de plongeur êtes-vous ?
Etes-vous du genre geek : il me faut absolument les dernières innovations et le haut de la gamme, ou bien plutôt plongeur tek : il est indispensable que mon ordinateur gère le Nitrox, voire même le Trimix. Ou bien êtes-vous un plongeur occasionnel, qui plonge peu uniquement lors de ces vacances et qui cherche avant tout un produit simple d’utilisation.

Quel type de plongées faites-vous ? Quel lieu de plongées ?
Il est important de bien identifier ces quelques points. Si vous avez des problèmes de vus, éviter peut-être l’ordinateur sous forme de montre. Peut-être préférez-vous ne pas avoir votre instrument à votre poignet, dans ce cas orientez-vous vers un modèle disponible en console. Vous avez horreur de ressembler à Paul le poulpe ! Ou bien vous êtes un féru de sécurité. Optez dans ce cas pour un ordinateur avec une gestion d’air par sonde. Vous ne voulez pas multiplier les instruments au poignet, ou bien vous voulez être reconnu en tant que plongeur par un signe distinctif : l’ordonnateur qu’il vous faut est sous forme de montre ! Vous faites de la formation et il est impératif que vous puissiez voir la courbe de la plongée sur un PC : optez pour un ordinateur avec un logiciel d'analyse sur PC.

J’espère que c’est quelques points pourrons vous aider à faire votre choix.

samedi 20 septembre 2014

Bien choisir son détendeur

Tout comme son ordinateur, le choix de votre détendeur va dépendre du type de plongeur que vous êtes. Vous devez connaître votre profil de plongeur avant de vous lancer dans cet investissement. La fourchette pour un détendeur va de 130€ à environ 800€.

Faites-vous des plongées profondes ? Dans ce cas, il vous faudra un détendeur qui limite au maximum l’effort inspiratoire comme expiratoire, avec une compensation au niveau des deux étages.
Vous êtes plus eau chargée que cristalline, un peu baroudeur : il vous faudra certainement un détendeur à membrane.
Vous plongez en eau froide, avec une combinaison sèche et un ordinateur en console : prenez un détendeur qui résiste au givre, spécial eau froide avec un couvre lèvre, et assurez-vous d’avoir un nombre de sorties haute et moyenne pression suffisante.
Vous ne plongez qu’au Nitrox ! Votre choix ira vers un modèle compatible oxygène 100%.
Vous ne faites que quelques plongées par an, mais vous voulez absolument votre propre matériel : regardez du côté de l’entrée de gamme, les détendeurs dis "détendeur club".
Vous voyagez beaucoup en avions, prenez un détendeur ultra léger il y en a qui pèsent moins de 350g.

J’espère que c’est quelques points pourrons vous aider à faire votre choix.

Les sacs

 

Le sac de plongée


Le sac de plongée est un élément de protection de votre matériel de plongée. Il doit être assez grand pour contenir votre matériel de plongée. Il doit être résistant de façon à supporter les voyages et il doit également être facile à déplacer et transporter. Le tissu utilisé doit résister à la moisissure. Il doit être compartimenté et chaque compartiment doit pouvoir être verrouillé pendant le voyage. Il existe des sacs à roulette, à dos, souple, avec une partie rigide.



Le sac Filet

Le sac filet vous permet d'emporter votre petit matériel (palmes, masque, tuba, etc...) sur le bateau, sans avoir à prendre un sac plus imposant qui prendrait plus de place. Il est également utilisé pour transporter votre matériel de plongée libre. Il vous permet également de rincer votre matériel à l'eau douce à la fin de la journée de plongée.

vendredi 19 septembre 2014

Le vêtement isothermique

Nous ne parlerons pas ici des vêtements secs. Je me tiens à votre disposition pour tout renseignements sur ce type de vêtement ainsi que de la spécialité PADI s'y référent.

Il est tout à fait normal qu'un vêtement laisse entrer de l'eau, le rôle d'un vêtement est de limiter la circulation d'eau afin que la déperdition de la chaleur du corps se fasse beaucoup plus lentement.

Les points à prendre en comptes concernant les vêtements humides portent sur l'épaisseur du matériau et du niveau de protection que vous recherchez pour votre confort. L'épaisseur du néoprène vari de 1mm à 7mm. Il existe des combinaisons intégrales, à une ou deux pièces superposables, ou bien un shorty à manches et jambes courtent.
Certains vêtements peuvent comporter des fermetures à glissière aux poignets, aux chevilles, sur la poitrine ou sur les côtés. Elles facilitent l’habillage mais constituent aussi des entrées d’eau dans le vêtement.

Quand on choisit un vêtement humide, on doit le choisir parfaitement ajusté : c’est l’un des aspects les plus importants du choix. Si le vêtement est trop ample, l’eau circule à l’intérieur et le corps se refroidit. S’il est trop serré, il peut gêner les mouvements.
Le vêtement doit être confortable sans qu’il y ait de plis ou de zones trop serrées. Il ne doit ni laisser d’espace ni bailler sous les bras ou entre les jambes. Les ouvertures au cou, au poignet, à la taille et à la cheville doivent être assez ajustées pour éviter à l’eau de pénétrer mais assez amples pour être confortables et laisser le sang circuler.

jeudi 18 septembre 2014

Bien choisir son tuba.

Souvent le tuba est utilisé afin de se balader en surface (snorkeling). Il permet de respirer en nageant. Le tube d’un tuba peut être rigide ou souple. Un tuba souple peut-être plié dans la poche d'une stab.
Il faut choisir son tuba en fonction de son utilisation : pour des enfants, prendre un tuba de petit diamètre, pour une préparation au BNSSA, préférer un tuba de gros diamètre.

Certains tubas comportent une purge rapide sous l’embout. Il s'agit d'une petite valve qui facilité l'évacuation de l'eau, permettant de laisser l’embout plus sec et facilite l'évacuation de l'eau lors de l'expiration.
L'embout buccal de votre tuba doit être souple et confortable. Il doit pouvoir pivoter afin de vous permettre de le régler dans la meilleure position.
En règle générale, le tuba peut être monté soit à droite soit à gauche, mais l’installation peut être conditionnée à la purge rapide.

mercredi 17 septembre 2014

Bien choisir son masque


Il existe deux types de masque : petit ou grand volume. Si vous avez besoin d'une correction visuelle, le masque à petit volume est plus facile à adapter. Beaucoup d'opticiens peuvent le transformer. Il est également beaucoup utilisé pour la chasse sous-marine. Dans ce cas préférer un silicone noir. Le masque à grand volume offre un meilleur champ de vision.

Pour trouver un masque bien ajusté, il faut que la jupe du masque s’adapte parfaitement à votre visage. Pour vérifier si un masque est adapté à votre morphologie, penchez votre tête en arrière et placez le masque sur votre visage sans utiliser la sangle.
Passez un doigt le long de la jupe du masque pour vérifier qu’elle assure une étanchéité continue tout autour de votre visage et qu’aucun cheveu ni poil ne s’interposent entre la jupe du masque et votre visage. Puis inspirez doucement par le nez pour plaquer le masque contre votre figure, penchez votre tête vers l’avant et regardez devant. Le masque doit rester en place après une seule inspiration et vous ne devez détecter aucune fuite d’air.

Bien choisir ses palmes.

Les palmes sont conçues pour augmenter la propulsion et diminuer l’effort à fournir. Elles existent en deux catégories : les chaussantes et les réglables.

Les palmes chaussantes s'enfilent comme des chaussons. Elles sont disponibles dans des pointures standards. Elles peuvent être portée pieds nus mais aussi avec des chaussettes en néoprène. En générale, elles sont plus légères que les palmes réglables. Elles existent dans des longueurs plus importantes et dans des matières allant jusqu'à la fibre de carbone (palme d'apnée). Il faut cependant faire attention à ne pas prendre une voilure trop importante, surtout au début, car elle augmentera la vitesse, mais surtout l'effort.

Les palmes réglables s'ajustent mieux aux plongeurs lambda. Elles n'existent pas en pointure mais en tailles S, M, L, etc... Elles sont maintenues aux pieds grâce à une sangle réglable. Elles ne peuvent pas être portée pieds nues, mais avec des bottillons en néoprène. L'avantage d'avoir des bottillons, c'est que vous pouvez marcher avec sans les user grâce à leur semelle.

Pour vérifier que la palme vous va bien, il faut se mettre debout et essayer de sortir le talon : il doit rester correctement en position.

lundi 15 septembre 2014

Le Nitrox ça vous parle ?

C’est la contraction de deux noms anglais Nitrogen et Oxygen, Azote et Oxygène pour faire simple. Seulement dans le Nitrox, on va augmenter le pourcentage d’oxygène du mélange. Les mélanges les plus couramment rencontrés sont les Nitrox 32 et 36 soit 32% d’oxygène ou 36%.

VRAIS-FAUX


* C’est encore de la plongée pour les techos ! FAUX, les enfants OWD à partir de 12 ans peuvent plonger au Nitrox.
* Avec le Nitrox on peut plonger plus profond ! FAUX, vous allez plonger moins profond, mais plus longtemps.
* Je vais pouvoir plonger plus longtemps ! VRAIS, la plongée au Nitrox autorise une limite de non-décompression plus longue, donc plus de temps sous-l’eau (surtout en plongées successives)
* L’utilisation du Nitrox impose d’avoir un équipement spécifique ! VRAIS, pour le bloc afin d’identifier facilement le mélange qu’il contient, mais FAUX pour votre équipement personnel, il convient parfaitement. Suivez les recommandations du fabricant ainsi que la législation et réglementation locale.

Alors, on y va ! Venez-vous aussi découvrir les joies de la plongée au Nitrox, je vous attends. Et si vous habitez sur Paris, la spécialité Nitrox peut être faite à votre domicile. Plus besoin de faire garder le petit dernier.

AP Plongée devient PADI Recreational Facility

AP Plongée devient PADI Recreational Facility